Né au Québec (Lac-Mégantic) en 1946, Jacques Rancourt est poète, photographe, essayiste et traducteur. Après l’obtention de sa licence de l’Université Laval au Québec, il arrive à Paris en 1971 afin d’y poursuivre ses études. Il habite depuis à Paris. Titulaire d’un Doctorat de l’Université de Paris-Sorbonne en 1976, Jacques Rancourt soutient sa thèse sur la poésie africaine et antillaise de langue française post-Négritude. Auteur de nombreux ouvrages sur la poésie française contemporaine, son approche internationale et multidisciplinaire l’amène à diriger le prix littéraire France-Québec (de 1996 à 2005) et le Festival franco-anglais de poésie (de 1982 à 2014). En 1983, il créé la revue « La Traductière », journal international de poésie et d’art visuel.
Jacques Rancourt écrit ses premières œuvres de poésie alors qu’il est étudiant. Depuis 1974, il a publié de nombreuses collections de poésie, des œuvres multidisciplinaires dans lesquelles dialoguent la poésie et les arts visuels, ainsi que des essais et des traductions. Plus récemment, il s’est initié au haïku avec le professeur Ban’ya Natsuishi, spécialiste mondialement connu du haïku. Dans la poursuite de son approche artistique multidisciplinaire, les haïkus de Jacques Rancourt vont souvent de pair avec ses œuvres photographiques. Sa poésie a été traduite dans une dizaine de langues. Jacques Rancourt s’est vu décerner le prix de la Francophonie d’Agen en 2002 et le prix Dante, prix européen de poésie en 2018.
Dans « La Vie au Sol », Jacques Rancourt propose un dialogue visuel et littéraire entre des haïkus de son recueil « Ailleurs est partout chez lui » et ses photos d’objets in situ, sans retouches, tels que des feuilles, des fruits, des surfaces de routes ou de trottoirs, avec les effets de lumière, de vent ou d’eau… Selon Jacques Rancourt, « L’image doit pouvoir se lire sans le texte, et le texte sans l’image. A cette condition, le rapprochement des deux a quelque chance d’être fécond. » (Site « Editions Caractères »)
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